Forces de London-Van der Waals
Il s'agit de forces attractives. Si on considère deux atomes (ou molécules) distant de \[r\], l'énergie d'interaction \[V\] entre moments dipolaires instantanés ( London, 1930[1]) obéit à la relation :
où \[\alpha \] est la polarisabilité de l'atome, \[\frac{\mathrm{hc}}{{\lambda }_{i}}\] son énergie d'ionisation.
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Fondamental :
L'énergie d'interaction entre deux sphères matérielles est la somme de toutes les énergies d'interaction de London relatives aux paires constituées d'un atome dans chaque sphère.
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Le calcul réalisé par Hamaker, 1937[4] pour 2 sphères identiques de rayon \[R\] séparées de \[r\] (distance centre à centre) et baignant dans le vide conduit à :
Pour deux sphères de rayons \[{R}_{1},{R}_{2}\] :
où \[A\] est la constante de Hamaker.
Si les deux sphères constituées d'un matériau 1 baignent dans un milieu 2, alors
\[{A}_{\mathrm{ii}}\] est la constante de Hamaker relative au matériau \[i\] baignant dans le vide.
\[{A}_{\mathrm{ii}}\]dépend des caractéristiques des atomes (polarisabilité et énergie d'ionisation) et de leur concentration \[{N}_{i}\] dans le matériau. Hamaker a déduit logiquement de son calcul :
Si la forme de la fonction \[V\left(r\right)\] n'a pas été remise en cause, il n'en est pas de même pour l'expression de la constante de Hamaker. Lifshitz (1956)[5] a proposé une théorie plus rigoureuse, dont le résultat est une nouvelle expression pour la constante de Hamaker :
\[A\] est ainsi liée aux fonctions diélectriques \[{\varepsilon }_{i}\](ou permittivité relative), lesquelles sont accessibles indépendamment par la mesure. \[{\varepsilon }_{i}\] est une fonction de la fréquence.
\[A\] est compris en général entre \[{10}^{–19}\] et \[{10}^{–21}J\]
En fait l'équation de l'énergie d'interaction[6] n'est valable que si \[r<{\lambda }_{i}\left({\lambda }_{i}\approx 0,1\mathrm{µm}\right)\].
Si \[r>{\lambda }_{i}\] , on doit tenir compte de la vitesse finie de propagation (potentiels retardés) :
L'expression équivalente à l'équation de Hamaker[7] est donnée par ( Schenkel et Kitchener, 1960[8]) :
avec \[\beta \le 0,\mathrm{57}\]
et
avec \[\beta >0,\mathrm{57}\].
Où \[\beta =2\pi \frac{\left(r-2R\right)}{{\lambda }_{i}}\].
Remarque : En pratique
Les forces de Van der Waals ne sont significatives (pour le processus d'agrégation) que si la distance interparticulaire \[\left(r-2R\right)\]est inférieure à 100nm ; l'équation donnée par Hamaker[9] est donc suffisante. Une approximation de cette dernière, obtenue pour \[r\mathrm{<<}R\], est largement utilisée :
On notera, par la suite, \[h=r-2R\].
La figure suivante représente les fonctions de Hamaker[10] , de Hamaker simplifiée[11] et de Kitchener[12] pour deux tailles de particule.