Cas des suspensions en conduite
Pour le transport des suspensions en tubes verticaux, la vitesse moyenne linéaire de transport {U}_{L} de la suspension doit être supérieure (de préférence au moins d'un facteur 3) à la vitesse de terminale de chute corrigée par l'effet de la densité de la phase suspendue {u}_{\mathrm{te},\phi }[1].
Pour les tubes horizontaux de diamètre {D}_{t}, d'après [Mersmann et coll., 1998][2], on peut représenter la condition de mise en suspension complète de particules par la corrélation :
Le nombre de Froude modifié[3] \mathrm{Fr}{\mathrm{'}}_{\left(p\right)}[3] mesure le rapport de la la pression engendrée par le mouvement du fluide à celle résultant des forces nettes de gravité. Comme dans un tube parcouru par un fluide en écoulement à la vitesse moyenne {U}_{L}, l'énergie dissipée est donnée par :
Le critère d'extrapolation, à solide, liquide, et taille de particule donnés, n'est pas {\epsilon }_{M} \approx 1/{D}_{t} car la vitesse moyenne minimum dans le tube {U}_{L} dépend du rapport {d}_{p}/{D}_{t} par la corrélation ci-dessus (condition de mise en suspension complète de particules).
Dans des coudes et rétrécissements, les deux relations ci-dessus restent valables en adaptant le coefficient de friction f/2 et en prenant pour {D}_{t} le rapport du volume du coude ou du rétrécissement à la section droite du tube.