Condition limitante
Pour une géométrie de cuve, un solide, et un fluide donnés, \[{\epsilon }_{\mathrm{M1}}\] sera plus grand aux petites tailles d'installation (\[H\] faible), alors que \[{\epsilon }_{\mathrm{M2}}\] sera indépendant de la taille de cuve. Le calcul des conditions d'agitation limitantes devra alors probablement se faire selon l'équation vue plus haut (énergie dissipée à atteindre pour la mise en suspension) :
Au contraire, avec une grande taille d'installation, le problème sera souvent d'éviter la redéposition et le calcul se fera plutôt par l'équation de l'énergie dissipée à atteindre pour éviter la re-déposition des particules (également vue plus haut) :
Une autre conséquence de ces deux équations est que le critère d'extrapolation des cuves agitées pour le maintien en suspension des mêmes particules peut être soit \[{\epsilon }_{M}=\mathrm{constante}\] dans le régime contrôlé par la redéposition (seconde équation), soit (cas le plus fréquent) \[H{\epsilon }_{M}=\mathrm{constante}\] selon la première équation dans le régime contrôlé par le décollage. Comme \[H{\epsilon }_{M}~{u}_{\mathrm{tip}}^{3}~{N}^{3}{D}^{3}=\mathrm{constante}\], cela revient à prendre la vitesse en bout de pale \[{u}_{\mathrm{tip}}\][1] constante comme critère d'extrapolation pour le décollage.