Exercice : Calcul de la vitesse et de l'énergie minimale de mise en suspension
La mise en suspension de particules solides dans l'eau nécessite un calcul de dimensionnement préalable.
On veut suspendre dans l'eau à température de \[{20}^{°}C\] (\[\nu ={10}^{–6}{m}^{2}.{s}^{–1}\]) des particules solides de diamètre \[100\mu m\], de masse volumique \[1500{\mathrm{kg.m}}^{–3}\].
On dispose d'une cuve d'essais industriels et d'une cuve de laboratoire de diamètres respectifs \[T=H=1m\] et \[0,2m\], agitées par une hélice profilée avec un diamètre d'agitateur dans le rapport \[{D}_{T}/D=3\] et une altitude d'agitateur \[C={D}_{T}/3\] par rapport au fond (\[{N}_{p}=0,8\] ; \[{S}_{z}=7\]). On donne l'accélération de la pesanteur \[g=10{\mathrm{m.s}}^{–2}\].
Question
Question
Quelles valeurs de la vitesse d'agitation faut-il prendre pour chaque fraction volumique de solide ?
Comment se traduit l'augmentation de cette fraction volumique ?
Indice
On calcule d'abord les puissances spécifiques minimales de mise en suspension par la méthode de Mersmann pour les conditions de la mise en suspension et la non-re-déposition, puis les énergies dissipées correspondantes.