Terminologie

MéthodePar convention

Nous conviendrons de numéroter les étages à partir du sommet de la colonne (le condenseur étant l'étage 1) vers le bas de la colonne (le rebouilleur est le dernier étage). Nous notons \[{L}^{\left(i\right)}\] le débit de liquide quittant le plateau \[i\] (qui descend vers le plateau \[i+1\]) et \[{V}^{\left(i\right)}\] le débit de vapeur quittant la plateau \[i\] pour remonter au plateau \[i-1\].

Les fractions molaires du constituant \[k\] sur le plateau \[i\] en phases liquide et vapeur seront notées respectivement \[{x}_{k}^{\left(i\right)}\] et \[{y}_{k}^{\left(i\right)}\].

On appelle distillat le débit de matière \[d\] soutiré au condenseur, et résidu celui soutiré au rebouilleur (noté \[b\]).

On appelle reflux le débit de liquide renvoyé par le condenseur vers le deuxième étage de la colonne (\[r\]). Le taux de reflux est le rapport de ce débit au débit de distillat :

\[{r}_{f}=r/d\]

De même, le taux de rebouillage est le rapport du débit de vapeur rebouillie (renvoyée vers l'avant dernier étage) au débit de résidu (\[={V}_{n}/b\]).

L'étage sur lequel est introduite la charge est appelé étage d'alimentation. La portion de colonne située au-dessus de l'étage d'alimentation est la section de rectification  ; la portion de colonne située en dessous de cet étage est la section d'épuisement . Les fractions molaires globales dans la charge (qui peut être liquide, vapeur, ou un mélange de liquide et de vapeur) sont notées \[{z}_{k}\].

Dans une colonne, le rebouilleur est toujours à une pression sensiblement supérieure au condenseur (pour permettre le bullage de vapeur à travers le liquide). On fait ainsi apparaître une perte de charge le long de la colonne (que l'on exprime aussi souvent comme une perte de charge par étage, en supposant un profil de pression linéaire).