Diagrammes triangulaires

Une coupe à pression constante, telle qu'ainsi décrite, du diagramme de phase isotherme d'un mélange aura la forme d'un triangle rectangle : diagramme à deux axes orthonormés en \[{x}_{1}\] et \[{x}_{2}\], variant de 0 à 1, et limité par la droite (hypoténuse) \[{x}_{1}+{x}_{2}=1\]  : au delà de cette droite, la fraction molaire[1] \[{x}_{3}\] serait négative.

Chacun des points de ce domaine correspond à une composition, et chaque sommet à un corps pur. Les fractions molaires[1] \[{x}_{1}\] et \[{x}_{2}\] se lisent directement par projection sur les axes. On a une lecture de la fraction molaire[1] \[{x}_{3}\] en abaissant, depuis le point représentatif du mélange, la hauteur MH sur l’hypoténuse : on montre facilement que \[\mathrm{MH}=\sqrt{2}{x}_{3}\].

Représentation des compositions d'un mélange ternaire dans un triangle rectangle | Jacques Schwartzentruber | Informations complémentaires...Informations
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Cette représentation à partir de deux axes de composition orthogonaux introduit une dissymétrie entre les constituants et les façons de lire les fractions molaires[1].

On préfère souvent utiliser un triangle équilatéral, c'est à dire partir d'axes faisant un angle de \[\pi /3\] entre eux. On norme à l'unité la hauteur de ce triangle. Un mélange est représenté par un point à l'intérieur du triangle, et la fraction molaire[1] d'un constituant est donnée par la hauteur abaissée depuis ce point sur le côté du triangle opposé au sommet correspondant au constituant concerné.

Représentation des compositions d'un mélange ternaire dans un triangle équilatéral | Jacques Schwartzentruber | Informations complémentaires...Informations
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