Conclusion
Les techniques laser sont désormais classiques et de plus en plus fiables grâce notamment aux progrès en matière de stabilité des lasers et de diminution du rapport signal/bruit. Les modèles de traitement des données (spectres de diffraction lumineuse, acoustiques ou visualisation) évoluent, permettant l'exploration de domaines comme les milieux concentrés et les entités submicroniques. Les constructeurs s'adaptent aux besoins académiques et industriels en proposant soit des appareils fonctionnant en ligne, soit des appareils dotés de passeurs automatiques d'échantillons, de préparateurs d'échantillons (dispersion) et de cellules de faible capacité (jusqu'à quelques \(\mu \textrm{l}\)). L'exemple de la caractérisation de sprays et aérosols pharmaceutiques en est l'illustration. Le nombre de médicaments délivrés sous cette forme est en forte croissance. L'efficacité de ces appareils dépend de la granulométrie du produit : pour qu'il soit déposé dans le nez sans pénétrer plus loin dans l'organisme sa taille ne doit pas être inférieure à 10 microns, par exemple. La FDA Américaine (Food and Drug Administration) recommande les méthodes de diffraction laser pour la caractérisation de ces suspensions. On trouve maintenant sur le marché des granulomètres lasers auxquels on peut adapter des cellules d'inhalation composées d'impacteurs en cascade, comme le Spraytec de Malvern Instruments et un modèle HELOS de Sympatec. Par ailleurs, les sociétés Malvern Instruments et InnovaSystems ont développé conjointement [Kippax, 03][1] un système automatique de test des distributeurs de spays et aérosols, le NSP3000.