Influence du solide suspendu dans une cuve sur la dissipation d'énergie ; relation entre mouvement du cristal et tourbillons
La formule classique de l’énergie dissipée spécifique moyenne par unité de masse {\epsilon }_{M}[1], dans une cuve agitée cylindrique où la vitesse périphérique du mobile d’agitation {u}_{\mathrm{tip}}[2] est {u}_{\mathrm{tip}}=\pi \mathrm{ND}, reste valable.
Pour des billes de verre de diamètre moyen en masse [3] de 26\mu m et de masse volumique 2540{\mathrm{kg.m}}^{–3} dans une cuve de 20L et une vingtaine de configurations différentes (diamètre et type d'agitateurs, distance agitateur – fond de cuve, formes de fond, chicanes ou non), Houcine (1995)[4] a corrélé le nombre de puissance {N}_{p}[5] en régime turbulent avec la fraction volumique de solide {\phi }_{S}[6] variant de 0 à 5% :
Fondamental :
Cette légère augmentation de {N}_{p}[5] signifie que la non-déformabilité de la phase solide impose une dépense énergétique accrue de l’agitation pour réaliser la même vitesse d’agitation dans la même géométrie de cuve.