Noyau d'agglomération constant
Un premier cas fréquemment envisagé est que \[{\beta }_{\mathrm{AG}}\][1] soit indépendant des tailles ou volumes. La dépendance complexe de \[{\beta }_{\mathrm{AG}}\][1] en fonction des tailles des particules-mères et de la puissance dissipée permet souvent cette première approximation. Pour simplifier les écritures, il n'est pas fait mention dans ce paragraphe des variables d'espace \[x,y,z\].
La solution consiste alors à passer par les moments en volume[2] \[{m}_{\mathrm{vk}}\][2] d'ordre \[k\][3] de la distribution[4] \[{n}_{v}\left({v}_{p},t\right)\][4] :
Les moments d'ordre \[k\][3] de \[{n}_{v}\left({v}_{p},t\right)\][4] sont les moments en taille[5] d'ordre \[3k\] de \[n\left({d}_{p},t\right)\][6] à \[{\phi }_{v}^{k}\] près :
Soit \[{M}_{k,\mathrm{AG}}\][7] le moment[2] d'ordre \[k\][3] du second membre du bilan de population ci-dessus en fonction de la variable \[{v}_{p}\][8] :
En se souvenant que
on obtient :
Le calcul de cette double intégrale donne pour \[k=0\]
et, pour \[k=1\] et \[k=2\] respectivement :
Il ne faut pas s'étonner de trouver \[{M}_{1,\mathrm{AG}}\] nul. En effet, le moment d'ordre 1 représente la variation du volume total de solide lors de l'agglomération[9], qui est nulle.